storyboard vidéo motion design

L’importance du storyboard dans une vidéo motion design

Quoi de plus humain que de vouloir raconter une histoire ? 

Certains d’entre nous vont même jusqu’à en faire leur métier. Du storyboard jusqu’au design, découvrez les étapes pour raconter votre histoire.


Chaque événement est une histoire et chaque histoire peut être racontée, c’est un schéma que nous reproduisons dans la vie de tous les jours, au point de le faire instinctivement. L’aspect incroyable d’une histoire, ne se limite pas nécessairement à des mots, qu’ils soient écrits ou parlés. Elle est indépendante d’un quelconque médium. Les seules composantes nécessaires à une histoire sont simplement une personne pour l’émettre et une autre pour la recevoir.

Le motion design, par exemple, peut être un excellent moyen de raconter quelque chose. En effet, transmettre une idée à travers le mouvement peut être assez exaltant, que ce soit le vent qui souffle à travers les feuilles, le déplacement et le son que peuvent créer les aiguilles d’une horloge… Tous racontent un événement à un moment donné.

Le travail du motion designer consiste donc à raconter une histoire grâce aux mouvements, au son et à la vidéo afin de créer une expérience qui aura du sens et qui saura impacter le spectateur. Mais ce travail, comme bien d’autres, est loin d’être simple. Il demande beaucoup de réflexion bien avant que les différents outils techniques soient utilisés et interviennent dans le processus de création.

La majeure partie du temps va être consacrée à structurer l’histoire, afin de la faire paraître la plus naturelle possible tout en essayant de ne pas complexifier le message à transmettre. Parfois cela va couler de source et parfois un peu moins. L’important est surtout d’être capable de prendre suffisamment de recul pour s’en rendre compte. Une fois que la structure est en place et clairement définie, le résultat est toujours à la hauteur des attentes.


Voici donc les trois étapes (résumées) qui vont permettre de raconter une histoire grâce au motion design :


1. La conception

 

La partie la plus basique, qui est pourtant un élément majeur de la création. Elle n’est pas à sous-estimer, peu importe que l’objectif final soit une vidéo courte d’une trentaine de secondes ou bien un film de plusieurs minutes. Ainsi, il ne faut en aucun cas sous-estimer l’importance de la conception d’une structure. À cause de la quantité de contenu qui pullule sur le net et les réseaux sociaux, le temps d’attention que peut consacrer un internaute à une vidéo qui défile sous ses yeux ne sera que de quelques secondes. Votre vidéo doit susciter de l’intérêt de façon quasi instantanée.

Il va alors falloir commencer par définir une histoire structurée. Pour faciliter cette démarche, trois questions peuvent être posées:

  1. Quel est le public visé ?
  2. Quelle réaction du public est recherchée à travers ce contenu ?
  3. Quelles émotions le contenu cherche-t-il à transmettre ?
 

Une fois les réponses à ces trois questions trouvées, la progression sera déjà relativement simplifiée.


2. La création d’un storyboard

 

Une fois la partie conception achevée, la création d’un storyboard peut alors démarrer.

Afin d’identifier la structure centrale de l’histoire, il est possible de dessiner simplement sur un papier les différentes actions à mettre en places. Que ce soit les entrées/sorties/interactions entre les différents éléments, mais également les transitions les plus appropriées ou encore les besoins audio voire même textuels…

Le storyboard va alors permettre d’obtenir une vue plus globale de l’histoire dans son entièreté.


3. Le design

 

Nous y sommes enfin ! La partie la plus intéressante pour le motion designer. Elle va permettre aux différentes idées de voler de leurs propres ailes et de prendre vie pièce par pièce. Le design est sans doutes la partie la plus technique. Il va s’agir de trouver son propre style tout en restant en accord avec le message qui va être transmis.

Il faut tout de même se souvenir du fait que le design ne consiste pas simplement à ajouter des effets visuels ou des fondu au noir sur des scènes au hasard. L’objectif va être de relier les différents aspects de l’histoire dans le but que cette dernière paraisse le plus naturelle et cohérente possible. Le timing, le doublage, absolument tous les éléments doivent être parfaitement synchronisés avec l’animation.

Et comme l’a très justement dit Ollie Johnston, un des neuf sages de Disney: «L’objectif n’est pas d’animer des dessins mais des sentiments »

Sur ce, bon storytelling à tous.

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